Edward Amarant

“Écoutez-moi attentvement. Tout ce que vous entendez présentement sera caché dans votre mémoire très profondément, pour que vous n’ayez comme seul souvenir, un sentiment. Ce sentiment que vous aurez envers ma personne et celle qu’est mon maître nous sera grandement utile. Vous nous serez d’une aide précieuse pour garder le contrôle sur cette ville.

Ce que vous ferez vous sera dit dans la dernière séance, car ceci sera encré dans votre subconscient pour que vous le fassiez sans vous poser de question, c’est-à-dire, instinctivement.

Nous allons commencer par l’histoire de mon maître, comme il me l’a raconté et de la façon dont j’ai cru bonne de l’immortaliser, sans vouloir faire de jeux de mots. Celle-ci vous sera très probablement absurde, quoique vous n’ayez pas vraiment le choix d’y croire.

Alors voici, commençons par le commencement.

Il y a de cela 573 années, dans une petite maison de Grèce, proche de la côte méditerranéenne…




Prologue

Une femme dans la vingtaine était présentement couchée sur un lit. À ses côtés, un jeune homme était debout, tenant fermement la main de cette femme. Au bout du lit était assis un homme, celui-ci par contre était assez âgé. Tous trois avaient l’air soulagés.

Le vieil homme tenait dans ses mains un bébé, qu’il présenta alors aux nouveaux parents. Le vieil homme pris alors la parole :

- Cet enfant sera pourvu d’une intelligence particulière. Les écrits disent que « l’enfant qui naît la soirée où nul n’a le droit de porter violence sera béni par la puissance de l’esprit ».

- Si j’étais vous j’essaierais de l’envoyer dans les meilleures écoles, pour qu’il puisse faire bon usage de sa bénédiction et peut-être réussir à traduire les écrits vieux de l’antiquité et nous permettre de retrouver nos origines.

La femme prit alors la parole, d’un ton certain mais épuisé elle dit :

- Il s’appellera alors Archimède, signifiant le puissant d’esprit.

La femme tomba alors dans un sommeil profond bien mérité.


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Bon, arrêtons-nous ici pour l’instant, il se fait déjà tard et je dois régler quelques problèmes d’économie avant le lever du soleil.

Vous reviendrez demain même heure même poste, en empruntant des chemins différents.

Sur ce, bonne nuit.

"Je vois que vous semblez moins surpris que hier chers mortels.
Alors, continuons si vous le voulez bien.
En fait, oui vous le voulez."

Chapitre premier : L’enfant prodige

Archimède avait déjà un tuteur pour lui enseigner. Ses parents avaient trouvé cet éducateur venant de pratiquement nulle part. Il était espagnol mais parlait parfaitement le grec. Son nom était Pedro.

Il ne demandait pas grand chose comme paiement, seulement le logis ainsi que d’être nourrit.

Par contre, tout ne se passa pas comme prévu. Ce qu’avait dit le vieux lors de l’accouchement, semblait être complètement foutaises.

Archimède avait extrêmement de la misère à apprendre, alors qu’il semblait concentré, il était cependant dans son monde, un monde inconnu qui lui empêchait d’apprendre. Pedro devait alors recommencer plusieurs leçons car il n’avait souvent plus souvenir de ce qu’il avait dit.

Ceci dura pendant plusieurs années. Durant lesquelles ses parents commencèrent à se décourager. Un beau jour, ou plutôt devais-je dire une bonne nuit, alors que tout le monde dormait, un homme entra dans la maisonnée en ne faisant aucun bruit et en se dirigeant vers la chambre des maîtres. Cet homme entra dans la chambre et de plusieurs coups de couteau, tua le père d’Archimède. Ceci réveilla la mère, qui lâcha un petit cri strident, juste assez pour réveiller Archimède qui se dirigea vers la chambre des maîtres. L’homme pris alors un oreiller et l’écrasa contre le visage de la mère. L’homme lança un regard vers la porte, un regard semblant indiquer qu’il allait s’échapper. Il vit alors le petit Archimède. Seulement sa tête était perceptible. L’homme lâcha alors l’oreiller et la mère et couru vers la porte, en essayant d’attraper le petit. L’homme trébucha sur la petite table de l’autre côté de la chambre et se coupa assez profondément avec son propre couteau. Le petit Archimède était figé, regardant la scène comme si pour lui il regardait une pièce de théâtre. Quelques instants plus tard, l’homme se releva, mal en point et passa son chemin en allant directement vers la sortie. Une fois enfui, Archimède commença à pleurer et couru vers sa mère. Il prit la tête de sa mère dans ses bras, continuant de pleurer. C’est alors que Pedro arriva et entrepris la réanimation de la mère selon les bases qu’il connaissait. Heureusement, la mère se réveilla. Archimède dit alors tout bas :

- Je me vengerai, je vais retrouver celui qui a fait ça et lui ferai payer le mal qu’il a apporté à ma famille.


Archimède avait alors 10 ans.


Durant les jours qui suivirent, Archimède pris soin de sa mère, elle avait subis des séquelles du au fait que son cerveau avait manqué d’air pendant un instant. Malheureusement elle ne pouvait plus marcher et les mots qu’elle prononçait ne sortaient pas comme elle le voulait.

Son père n’eût pas un grand enterrement. Il vivant sa petite vie avec sa femme et son enfant. Il était bon cultivateur, il allait vendre ce qu’il pouvait au marché. Il n’était connu de tellement de gens, il fut alors rapidement oublié.

Après s’être occupé de sa mère et suite aux funérailles de son père, Archimède voulait alors reprendre les études. Malheureusement, Pedro ne souhaitait plus lui enseigner, du à son comportement. Il en avait assez. Archimède essaya donc de convaincre Pedro de continuer à lui enseigner. Il lui dit qu’il voulait faire honneur à son père et devenir l’homme qu’il espérait.

Pedro accepta, pour voir comment ce passerait l’enseignement et s’il continuerait.

Son éducation avançait étrangement bien comparé aux années précédentes. Il semblait souvent concentré, comme lorsqu’il était dans son monde, mais pourtant, il se rappelait de tout. Pedro commençait alors à prendre plus de plaisir à lui enseigner.

Vers l’âge de 12 ans, une fois la base enseignée, Pedro dit qu’il devait retourner dans son pays pour quelques semaines, se ressourcer et prendre d’autre livres pour continuer de lui enseigner.

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Bon, on dirait que vous commencez à prendre plaisir à m’écouter, c’est tant mieux.

Vous reviendrai donc demain soir pour la prochaine séance de groupe.