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 Stirween

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Stephanie

Stephanie


Messages : 37
Date d'inscription : 07/04/2008
Age : 36

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MessageSujet: Stirween   Stirween Icon_minitimeVen 14 Nov - 22:01

-MA VIE-

Stirween cogna à la porte de l’étranger.

« Entrez, mais faite vite »

La jeune femme ouvrit la porte et déposa le plateau sur le lit.

« Aurez-vous besoin d’autre chose, mon seigneur ?»

L’homme leva le nez du livre qu’il était en train de lire.

« Pardonner, mes manières, je croyais que ce serait l’un des gardes qui monterait le plateau »

« Navrée de ne pas être ce que vous attendiez. Je vous ai monté de la soupe d’oignon, du pain et une tranche de rôtis. J’espère que ce sera suffisant. Les cuisines sont vides à cette heure. »

« Plus que cela mon enfant, comment vous appelez vous ? »

« Stirween, mon seigneur »

« Oubliez dont les mon seigneur, s’il vous plait, seigneur je ne suis point. »

« Si vous ne l’étiez point monsieur, jamais la garde ne vous aurait laissé entrer et vous auriez encore moins cette chambre »


« Touché, vous avez raison, mais je vous en pris pas de mon seigneur. »

« Bien monsieur, désirez-vous autre chose pour la nuit ? »

« Et bien si vous pouviez allumer se foyer, je vous en serais gré. »

La jeune femme alluma le feu dans l’antre.

« Le doyen m’a demandé de nous excuser du manque de service, vu l’heure tardive la plupart des domestiques sont endormi »

« J’accepte les excuse du doyen, mais elles sont inutiles. Je considère que j’ai un très bon service en ce moment. »

« C’est flatteur. »

Elle se pressa vers la porte.

« Si vous avez besoin de quoique ce soit je serais dans la pièce de service au bout du couloir »

«Attendez, j’ai beaucoup voyagé et je manque de compagnie accepteriez vous de rester encore un peu ? »

« Ce ne serait pas séant de rester, monsieur »

« S’il vous plait je vous demande une chose »

« Laquelle ? »

« Racontez-moi votre histoire ! »

« Mais… »

« Je vous en pris, racontez-moi, j’ai soif de savoir, soif… »

« Pourquoi désirer connaître l’histoire d’une servante ? »


« Parce que je crois que chaque personne que nous rencontrons change notre vie. »

« Votre pensé est étrange mon sieur. »

« Pas plus que la pensé du pape »

« S’il vous plait, ne parlez pas ainsi, si l’on vous entendait…Il est dangereux de parler contre l’Église »


« Pardonnez mon imprudence »

« Je…ce n’étais qu’un conseil, sachez que dans une chambre de l’étage dort le prévôt du pape »


« Merci de l’information, vous me racontez votre histoire maintenant. »

« Bon d’accord, je vous raconte, mais le doyen ne sera pas heureux, monseigneur… »

« Il n’en saura rien… »

« D’accord, mais je partirais lorsque les cloches sonneront la mi-nuit »

« Parfait »

« Et bien, je suis venue au monde le 6 octobre 1336 dans la province de Gallag. Mes parents étaient cultivateurs. Nombreux ont été les voisins qui ont blâmé mes parents d’avoir une enfant dans une période si sombre. La France était touchée par une grave crise économique et monétaire. Dans les campagnes, la famine faisait rage. On racontait à l’époque que le roi rassemblait ses troupes pour partir en croisade et qu’il laisserait le pays sans protection. J’étais la première enfant d’un jeune mariage et fut jusqu’à ce jour la seule. Depuis ma naissance, la situation a empiré. Le duc de Bretagne est mort et ses présumés héritiers se battent pour le pouvoir. Leur combat détruise les récoltes, leurs soldats pillent les fermes. Ces seigneurs nous demandent de contribuer aux combat en fournissant mercenaires et nourritures. Malgré tous nos problèmes sur la ferme, ma mère a insisté pour que je reçoive une éducation. Elle-même avait été au couvent dans ces jeunes années. Elle voulait que je reçoive la même éducation qu’elle. Mon père disait souvent que me savoir là-bas était une bénédiction, il avait ainsi une bouche de moins à nourrir. Avec les années même mon absence ne suffisait plus, la nourriture manquait. Un soir, mon oncle Jacques est venu à la maison, pour l’occasion j’étais rentré du couvent. Malgré les temps difficiles, mon oncle s’en sortait bien. Il avait découvert une astucieuse combine pour avoir de l’argent. Il s’était engagé pour chasser pour les louveteries. Il chassait les brumes. »

« Incroyable, les brumes n’ont jamais attaqué quelqu’un sans raison, à ce que je sache. »

L’étranger sourit à son commentaire.

« Si vous saviez, les brumes ont presque disparu des campagnes »

« Oui et cela me désole, mais continuez, je vous pris » dit-il sur un ton sarcastique.

« Bien »
« Mon oncle voulait convaincre mon père de chasser avec lui. À ma connaissance, il a refusé l’idée jusqu’au mois d’avril 1347. Ce mois-là, mon père a réalisé qu’il n’avait pas économisé assez d’argent pour acheter les semences. Lorsque Jacques est revenu à la maison, mon père l’a pris à part. Je me rappelle ce jour-là comme si c’était hier. Je revenais du couvent et j’ai vu mon oncle et mon père se donnant une bonne et franche poignée de main. Lorsque je suis arrivé à leur hauteur, ils se sont regardés. Mon père m’a prise par l’épaule. Il m’a dit que tout irait mieux maintenant. Puis, nous sommes entrés dans la maison. Il a alors annoncé son prochain départ. Il nous dit qu’il irait chasser les brumes avec son frère. En l’entendant, ma mère a fondu en larme. Toutes deux n’étaient pas d’accord avec son idée. Ma mère avait peur pour son mari et moi, j’avais peur de perdre mon père, mais aussi de perdre un ami. »


« Un ami ? »

« Oui, il y a quelques année, j’ai sauvé un petit louveteau. Je l’aperçois encore parfois sur les collines environnantes. »

« Et vous êtes convaincu que c’est le même ? »

« Totalement, il n’y a presque plus de brume dans la région. Je suis convaincu, qu’il veille sur moi depuis. »

« Vous croyez ça, mais un jour ce loup vous tuera »

« Je ne crois pas ces animaux ont une bonne mémoire des odeurs, il ne m’attaquera jamais. Je le sais, je le sens. »

« Je ne suis pas d’accord, mais poursuivez, s’il vous plait »

« Mon père est donc parti au mois d’avril, je suis resté avec ma mère pendant son absence. Nous n’avons eu aucune nouvelle pendant un loin mois. En mai, l’oncle Jacques et tante Awena sont venu nous voir. Il voyageait en charrette. Étrangement, mon père ne semblait pas être avec eux. En fait, il était dans la charrette recouvert d’un drap blanc, ils nous le ramenaient, mais dans quel état. Jacques nous a raconté que lorsqu’ils étaient dans les bois, ils ont été surpris par un grand loup gris. Il a sauté sur mon père qui n’a eu aucune chance de s’en sortir. Jacques l’a alors tué. Malheureusement, mon père n’a pas survécu. Ma mère était effondrée et avait du mal à le laisser parler. En soirée, l’abbé de la paroisse est venu nous parler. Mon père méritait un enterrement digne d’une personne qui a donné sa vie pour se débarrassé d’un démon. En ces temps difficiles, il nous était impossible de payer une cérémonie. Jacques qui se sentait coupable a proposé de tout régler. Une semaine après, nous mettions mon père en terre. »

« Vous avez donc perdu une figure paternel très tôt dans votre vie. »

« En effet, oui, mais l’absence d’une figure paternel n’a été que de courte durée. »

« Vraiment, continuez. »

« Il se fait tard peut-être désirez-vous dormir ? »

« Non continuez »

« Bien, Après la mort de mon père, ma mère m’a renvoyé au couvent. De son côté, elle est venu travailler ici. Elle croyait avoir plus de chance de s’en sortir. J’ai passé trois ans au couvent sans voir ma mère. J’ai reçu de ses nouvelles en septembre 1350. Elle m’annonçait son remariage. Elle souhaitait me voir revenir à la maison. J’ai aussitôt obéis à sa requête, enfin j’allais voir ma mère. J’entamais alors mon quatorzième automne. J’avais hâte de la revoir. Lorsque je suis arrivé sur notre petite ferme, j’ai eu la surprise d’y voir l’un des soldats du château. Il semblait m’attendre. J’ai vite compris qu’il serait mon beau-père. »

« Comment s’appelle-t-il ? Je le connais peut-être. »

«Charles Delamard, il est capitaine des sentinelles. »

« Je ne le connais point, continuez, racontez-moi »

« Leur mariage a eu lieu le 11 octobre. Ma mère était aux anges. Mon beau-père était fier, il avait enfin une épouse. »

« Que pensiez-vous de cette situation ? »

« Et bien que même si Charles Delamard est un homme impulsif, il est généreux d’avoir pris pour épouse une femme d’âge mure qui avait déjà une fille de quatorze ans. »

« Rien de plus ? »

« Voulez-vous entendre mon histoire ou me posez des questions ? »

« Les deux à vrai dire je veux connaître votre pensé »

« Pour être honnête, je trouve qu’il est trop impulsif, il s’emporte facilement, mais il fait le bonheur de la femme la plus importante pour moi. Puis-je continuer ?»

« Allez-y ! »

« Après leur mariage, je suis restez avec eux, ils étaient vraiment heureux. Puis, un jour d’avril, mon nouveau père est partie à la guerre. Avant de partir, il m’a trouvé une place ici avec ma mère. J’ai entendu dire dans les campagnes que les combats sont terribles et rares sont ceux qui en reviennent. On raconte aussi que les anglais, sans pitié entre dans les maisons et tue les paysans. C’est pourquoi, je reste ici avec ma mère et mon adorable petit frère. »

Les cloches de l’église se mirent à sonner.

« Je crois qu’il est temps de vous laisser, monsieur. »

« Restez s’il vous plait »

« C’est impossible, j’ai des tâches à faire…À quelle heure désirez-vous prendre votre petit déjeuné ? »

« Je ne mange jamais le matin, pourrez-vous dire à ceux qui vont vous remplacer que je ne veux point que l’on entre ici ! »

« Bien sure »

Elle se dirigea vers la porte.

« Autre chose ? »

« Oui revenez demain soir, maintenant sortez »

Sans un mot, elle sortie et retourna dans la salle de service. Au petit matin, on retrouva le prévôt mort dans son lit. On appela alors un prêtre qui conclu une mort de vieillesse. Il était pourtant étrange qu’il soit mort ainsi. Les mauvaises langues parlaient d’un possible meurtre. Les rumeurs de couloir disaient qu’il avait été retrouvé nu, son corps placé en signe de croix. Stirween se leva vers midi, elle avait passé le reste de la nuit à nettoyer les couloirs des chambres. Elle entama sa journée à la cuisine où elle aida sa mère à préparer le repas du soir. On lui apprit que l’étranger n’avait rien demandé comme repas de la journée. Au diner, la jeune femme monta à l’étage avec un plateau –repas. Elle s’arrêta devant la porte de l’étranger. Elle allait frapper lorsque la porte s’ouvrit.

« Monseigneur ? Puis-je entrer ? »

« Si je ne le voulais pas je ne vous aurais pas invité »

Elle entra dans la chambre. L’étranger referma la porte derrière elle et la verrouilla.

« Il fait si noir, ici, pourquoi ne pas ouvrir les fenêtres ? Il y a un magnifique couché de soleil ce soir. »

« Je n’aime pas les couchés de soleil. »

« J’ai votre repas. Potage de citrouille et de courge ! Pomme de terre farci et poisson au pomme et fromage. »

« Merci, je mangerai plus tard »

« Vous vouliez me voir »

« Oui…vous n’aviez pas fini votre histoire hier »

« Il n’y a plus grand-chose à dire ma vie est banale vous savez »

« Banale, je trouve ça passionnant »

« Bien sur, ma vie est tellement passionnante que je sers des repas et fait le ménage. On insiste même pour que je prenne époux. Il me semble qu’il y a plus existant comme vie. Vous par exemple, vous avez du voyagé dans une grande partie d’Europe. »

« Oui, mais je n’ai pas votre âge. Vous êtes encore un bouton de rose qui cherche à éclore et à s’épanouir. »

« Où voulez vous en venir ? »

« Je crois savoir comment vous aider petit bouton de rose pour que vous vous épanouissiez »

« Oui… »

« Je peux vous donner la vie »

« Arrêtez, vous commencez à me faire peur »

« En terme simple, vous me plaisez. Et je vous propose une place à mes côtés »

« Ce n’est pas à moi de faire ce choix »

« Oh ce que je vous propose ne peut être accepté que par vous »

La jeune femme recula lentement vers la porte.

« Je vous donne un choix soit vous restez avec moi, vous m’avez déjà prouvé que je ne vous fais pas si peur, le second choix, vous finissez comme le prévôt. »

« C’est vous qui…qui…l’av… »

Elle essaya d’ouvrir la porte, mais l’étranger l’avait verrouillé.

« Oui je l’ai tué, ça été une vrai joie et un régal…Que choisissez-vous »

La jeune femme était sans voix, adossé à la porte.

« Puisque vous ne criez pas à l’aide, je considère que vous voulez restez avec moi.»

L’étranger sauta à la gorge de la jeune femme.
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Stephanie

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MessageSujet: Re: Stirween   Stirween Icon_minitimeDim 16 Nov - 23:06

Ma non-vie


~ Jour 1 ~

Je suis revenu à moi sans savoir où j’étais. L’endroit était sombre et inquiétant. J’ai senti quelque chose à mes côtés. La panique est lentement montée en moi. La dernière chose dont je me souvenais était l’étranger me sautant dessus et une sensation affolante. Que m’avait-il fait ? Je me souvenais de la douleur, mais aussi d’une sorte de plaisir. Je me rappelais de la peur et de l’angoisse qui m’avait envahie avant que tout ne devienne que noir et silence.

« Éveillé, petite fleur »

Je me suis tassé sur moi-même. Je reconnaissant la voix de l’étranger, mais à jamais ma confiance lui serait enlevé.

« N’ai pas peur je vais tout t’expliquer. »

« Où sommes-nous ? »

« Chaque chose en son temps, si tu veux survivre écoute-moi… »

Il fit une pause. Il devait chercher par où commencer.

« Je m’appelle Édouard de Poitou… je suis un vampire… »

Il prit le temps d’apprécier ma réaction d’épouvante. J’étais en présence d’une des créatures dont les nonnes m’avaient mise en garde si souvent.

« Tu es désormais mon enfant, ma child. Je t’ai choisit, car tu as une grande force en toi, mais aussi parce que tu es d’une beauté. Si tu t’étais vue dans la mort magnifique. Oh je vois que je te fais peur, mais plus pour longtemps. Attend de voir la beauté de la non-vie. »

« La non-vie… »

« Oui, la vie d’après la mort. La vie de la belle vampire que tu es devenu. Une créature parfaite selon moi. Il y a certaine chose que tu dois savoir… »

Il passa une bonne partie de la nuit à me raconter la signification de mon nouveau statut.

« Bon…je ne sais pas pour toi mais moi j’ai faim…Viens avec moi. »
Il se leva et m’entraina avec lui. Je découvris à ce moment la que nous étions dans une aile du sous-sol. Je ne l’avais jamais remarqué et cela malgré que je connaisse le château de fond en comble. Il m’a entrainé jusqu’aux cachots.

« Choisit un cachot »

« Pourquoi ? »

« On doit manger. Et puisque je ne te sens pas prête pour chasser on va se servir dans le garde manger. Tu te rappelles se que je t’ai dis sur comment on se nourrit.»

J’ai hoché de la tête.

« Bien laquelle ? »

« Disons la troisième »

« Parfais »

Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit.

« Toi mon bonhomme, c’est ton jour de chance »

Il est ressorti avec un homme à l’air mauvais.

« Tu vas avoir une joli jouvencelle juste à toi, ma belle tu fais ce que je t’ai dis tout à l’heure. »

À ce moment là, j’ai eu vraiment peur de moi-même, mais je l’ai fais, j’ai bu le sang de cet homme. J’ai bu jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à boire.

« Bien tu comprends vite »

Il rejeta le corps dans la cellule. Il s’est choisit un prisonnier et s’en nourri. Puis, il m’a trainé avec lui dans les souterrains.

« Le jour va bientôt se lever, on va dormir jusqu’à demain soir. »

~Jour 2~


Le soir est tombé et je me suis réveillé. Mes souvenirs étaient clairs sur les événements de la veille. J’avais tué un homme et je ne m’en voulais même pas. Je commençais à réaliser que je n’étais plus la jeune femme d’avant. Quelque chose avait changé. Étais-je devenu un monstre ?

« Réveillé parfait, on va pouvoir continuer notre discussion. Hier, je t’ai raconté ce que tu devrais faire pour survivre dans le monde de la nuit. Ce soir, nous parlerons de ce que tu es. »

« Ce que je suis ? Une vampire comme vous non ? »

« Oui entre autre. Tu es une vampire, mais tu fais partie d’une famille de vampire. Celle des Toréador»

« Toréador ? »

« Oui, écoute je vais te raconter ensuite nous irons chasser »
Il m’a parlée pendant près de 4 heures. Il m’a racontée des histoires effrayantes et existantes. Il m’a montrée sa vision de la beauté. Je crois que dans sa tête, j’étais parfaite. Il m’a dit que j’étais sa première et que j’aurais l’éternité pour apprendre à l’apprécier. Après cette discussion, il m’a emmené dehors. Nous avons chassé pendant plusieurs heures avant de retourner dans les souterrains.

~3 ans plus tard~


J’étais toujours avec mon sire. Heureusement, il me laissait quelques libertés. Toutes les nuits, je me rendais dans la chambre de ma mère et de mon petit frère et je veillais sur eux. Avec le temps, j’ai appris. À ne plus chasser à vue et à contrôler mes pulsions. Charles me disais souvent que je devrais me débarrassé de mes attachement avec les humains. Mais, c’étais plus fort que moi. Pour moi la plus grande beauté réside dans le cœur des enfants. Ils ont cette innocence qui selon moi ne doit point être touché. C’est pourquoi je suis restée à proximité de mon petit frère.

En trois ans, j’ai gravis les échelons dans la société vampire. On me connaissait et me respectait. Mon sire en a beaucoup profité pour lui-même devenir plus important. Je ne sais pas pourquoi, mais ses tentatives ne fonctionnaient pas vraiment. Ils innovaient dans les arts macabres croyants attirés les sympathies des plus tordus. De mon côté, j’ai rencontré un peintre qui m’a enseigné l’art de la peinture. J’ai rencontré des musiciens qui m’on montré à jouer, des sculpteurs qui m’ont apprise à tailler. Chacun d’eux avait une vision de la beauté totalement différente de celle de mon sire et je crois que j’adhérais plus à la leur qu’à celui de mon maitre de vie.

~Octobre 1357~


Si j’étais toujours vivante, j’aurais eu 21 ans, le sachant, mon sire, Charles a décidé de me faire une surprise. Malheureusement pour lui sa surprise ma mise dans une colère noir. Il a décidé de ce débarrassé de mes attachements en créant une œuvre d’art qui selon lui me ferait plaisir. Il a tué mon petit frère et ma mère pour démantibuler leur corps et ainsi les placers sur sa toile. Lorsque j’ai vu sa macabre toile, j’ai vu noir et puis rouge. Je suis devenu folle un moment et l’instant suivant il n’était plus. Il ne restait de lui qu’un tas de poussière. J’ai eu besoin de plusieurs minutes avant de réaliser ce que je venais de faire. Charles ne m’avait rien dit sur ce que je venais de lui faire subir. J’étais totalement terrorisé. J’ai voulu aller me confier, mais le jour ce levait. Le lendemain, je suis allée voir mon maitre de peinture, il avait toujours su m’écouter. Je savais qu’il était plus vieux que mon sire, mais aussi qu’il était plus compréhensif envers moi que n’importe quel autre vampire du haven. Je lui ai raconté ce que mon sire avait fait et ma réaction. Je lui ai dit que je l’ai tué. Lorsqu’il m’a demandé comment, j’ai eu peur de lui dire la vérité. Je lui ai dit que je l’avais enfermé dehors au levé du jour. Il a hoché la tête et je ne sais pourquoi il m’a prise sous son aile et guidé à travers tout ça. Peut-être parce qu’il voyait que j’étais paniqué. Peut-être parce qu’il souhaitait la mort de mon sire, ou peut-être même parce qu’il brisait la mascarade. Je n’en sais rien. Il m’a expliqué que normalement j’aurais du être tué pour mon acte, mais que lui garderai mon secret. Il m’a conseillé pour ma sécurité de m’installer dans un lieu sur et de dormir pendant plusieurs années.

~Juin 1432~


Maitre Léonardo, mon maitre de peinture est venu m’accueillir à mon réveil. Il m’a raconté que durant mon sommeil, des inquisiteurs étaient passé par la France et que rare était les vampires de la région qui avait été épargné. Il m’a affirmé que presque tout ceux qui était allié avec mon sire était mort, d’une mort irréversible. Ce qu’il m’a dit m’a fait du bien. Il m’a amenée à l’extérieur pour une petite chasse rapide. Puis, nous sommes allés voir le prince. Mon nouveau maitre m’a faite entrer dans la grande famille de la Camarilla.
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Stirween
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